Des filles, des maths, des quotas : l'UPS réagit au plan "Filles et maths" annoncé par Élisabeth Borne

C'est un fait bien connu dans le paysage de l'enseignement supérieur français : le taux de féminisation des filières scientifiques y est très dépendant de la discipline. Plus on s'approche des sciences de la santé, de la vie ou de la Terre, plus il augmente. Plus on s'approche des mathématiques et de l'informatique, plus il diminue. Ce phénomène, évidemment pas spécifique aux CPGE, touche aussi cette formation compte tenu de la diversité de ses filières. Largement majoritaires en BCPST1 , les jeunes filles représentent près de 35 % de l'effectif total de PCSI, 23 % de celui de MPSI2 , 20 % de celui de PTSI, et ce taux descend à 15 % en MP2I. Les CPGE technologiques TSI, quant à elles, sont les moins féminisées avec seulement 10 % de filles.
La dernière réforme du lycée a provoqué, dans un premier temps, une diminution notable des effectifs des CPGE, qui sont ensuite repartis à la hausse, jusqu'à atteindre à la rentrée 2024 un niveau jamais atteint. Il est donc exact de dire que les CPGE scientifiques n'ont jamais accueilli autant d'étudiants qu'à cette rentrée. Mais le taux de jeunes filles n'est pas sorti indemne de la réforme : il a diminué d'environ un point par rapport à la situation antérieure à celle-ci.
Retrouvez ici une analyse complète et des propositions concrètes de l'UPS.